Plus de 80% du couvert forestier d’origine du Madagascar a été perdu, les forêts primaires ne couvrant actuellement que 12% du pays. De nombreux récifs coralliens du pays ont également été dégradés. En raison du taux d’endémisme élevé du pays, la perte d’un hectare de forêt à Madagascar a un effet plus important sur la biodiversité que la perte de forêt ailleurs dans le monde. Au présent, Madagascar dispose d’un réseau de près de 157 aires protégées, figure parmi les 10 hot spots de la diversité biologique mondiale et possède l’un des écosystèmes les plus riches au monde. Dans le cadre de la mise en œuvre de la convention sur la diversité biologique, Madagascar dispose d’une stratégie nationale et d’un plan d’actions qui priorise la conservation durable et la valorisation des ressources naturelles. Depuis mars 2018 Madagascar s’est engagé à développer la Liste Verte au sein de 14 de ses aires protégées pour améliorer leur gouvernance. Les parties prenantes majeures de la Liste Verte à Madagascar sont entre autres, Madagascar National Parks, Direction du Système des Aires Protégées du Ministère de l’Environnement, Ecologie et Forêts, Wildlife Conservation Society (WCS), Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité de Madagascar (FAPBM), West Indian Ocean Marine Science Association (WIOMSA).
Site Name | WDPA ID | Country | Region | Status |
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Nosy Hara National Park | -- | Madagascar | East and Southern Africa | Candidate |
Vololona a eu plus de vingt ans d’expérience professionnel dans le domaine de Gestion durables des ressources naturelles, Création et Gestion des Aires protégées, développement économique rural au sein de différentes institutions et ONG Internationaux. Avec les Projets de USAID à Madagascar, LDI / Chemonics et Ecoregional Initiatives/ DAI, Elle a su travailler sur les alternatives de développement au bénéfice des populations riveraines des AP pendant huit ans en tant que responsable de la gestion communautaires de ressources naturelles et création des Aires Protégées. Dans le cadre du projet Managed Resources Protected Areas financé par GEF PNUD, Elle a participé au développement des outils de création des AP, des outils de suivi des AP (METT et PAG) et des cadres de gestion des Aires Protégées, notamment le Code des AP, au sein de la Direction du Système des Aires Protégées de Madagascar. Actuellement, elle est responsable de renforcement de la gestion des Aires Protégées et Gestions communautaires des ressources Naturelle dans les zones d’intervention de Projet Conservation Communauté de l’USAID Mikajy.
Saholy est professeur de Droit de l’environnement. Elle est également Professeur en droit de l’environnement invitée à l’Université de Senghor, à Alexandrie, Egypte. Elle est l’auteur de plusieurs publications internationales (articles, chapitres d’ouvrages). En matière d’expertise, elle a une vingtaine d’années d’expériences dans les travaux de recherches et d’expertises en droit de l’environnement. Pour les aires protégées, elle a travaillé dans l’élaboration d’un guide sur l’utilisation durable des ressources naturelles dans les aires protégées, et dans la mise en place de plan de sauvegarde social et environnemental. Elle a des expériences sur les analyses critiques des textes juridiques et leurs rédaction, notamment, sur la protection des faunes sauvages, la REDD+, l’accès et le partage des avantages issus des ressources génétiques et le transfert de gestion locale des ressources naturelles renouvelables.
Je suis un biologiste et écologiste de formation, avec une solide expérience dans la recherche, la gestion de la faune, la conception de programmes à but non lucratif et le suivi et l’évaluation de projets. Je me considère à la fois comme un scientifique, un défenseur de la nature appliqué sur le terrain, un agent de liaison avec le grand public et un résolveur de problèmes toujours à la recherche d’idées et de solutions transformatrices et innovantes à une échelle qui reflète la complexité des grands problèmes de conservation actuels. J’ai plus de 10 ans d’expérience de travail dans autant de régions de Madagascar, une passion pour la conservation des espèces floristiques et faunistiques endémiques de Madagascar, des espèces en danger critique d’extinction et des taxons nouvellement découverts. Je poursuis des projets holistiques qui incorporent des éléments de recherche/suivi, de renforcement des capacités, de résolution de conflits, d’intégration communautaire, de formation, de planification de la conservation et de développement de stratégies.
Vatosoa Rakotondrazafy est titulaire d’un DEA en géographie et a un intérêt particulier pour la gouvernance des oceans. Ses expertises tournent autour de la gestion locale marine, à travers les LMMA (Locally Managed Marine Areas/ Aires Marines Gérées Localement). En 2014, à travers le programme “the United Nations-Nippon Foundation fellowship”, elle a effectué une recherche au sein de l’Université de British Columbia sur les stratégies à mettre en place pour une bonne gouvernance de la pêche à Madagascar. De cette recherche, elle a conclu le rôle primordial que joue des communautés de pêcheurs dans une gestion durable des ressources. Depuis 2015, elle coordonne MIHARI, le réseau de toutes les communautés gestionnaires de LMMA à Madagascar. MIHARI regroupe plus de 200 associations gestionnaires de LMMA et 25 ONG membres. Le réseau a été créé pour représenter les voix des petits pêcheurs, d’assurer l’échange de bonnes capacités entre ces derniers et de renforcer leurs capacités, afin d’assurer une gestion durable des ressources marines et côtières.