Le parc national de la Guadeloupe forme un ensemble de territoires protégés de haute valeur écologique et communautaire. Le parc a aujourd'hui vocation à avoir un impact sur la conservation et la collectivité, sur la base d'une vision partagée, administrée avec une plus grande implication des acteurs dans ses priorités et ses missions. Après une enquête publique, le parc national a élargi sa sphère d'influence. La zone centrale qui ne concernait qu'une partie de la forêt de Basse-Terre constitue aujourd'hui le " cœur " du Parc qui inclut également dans son territoire l'ancienne réserve " Grand Cul-de-Sac marin ", les îles de Kahouanne et de la " tête à l'anglais " ainsi que la partie marine des îles Pigeon.
Le parc national de la Guadeloupe forme un ensemble de territoires protégés de haute valeur écologique et communautaire. Le parc a aujourd'hui vocation à avoir un impact sur la conservation et la collectivité, sur la base d'une vision partagée, administrée avec une plus grande implication des acteurs dans ses priorités et ses missions. Après une enquête publique, le parc national a élargi sa sphère d'influence. La zone centrale qui ne concernait qu'une partie de la forêt de Basse-Terre constitue aujourd'hui le " cœur " du Parc qui inclut également dans son territoire l'ancienne réserve " Grand Cul-de-Sac marin ", les îles de Kahouanne et de la " tête à l'anglais " ainsi que la partie marine des îles Pigeon.
Principales valeurs et résultats du site
Le parc national de la Guadeloupe est l'un des espaces protégés français les plus diversifiés. Le parc national est représentatif de nombreux milieux naturels de la Caraïbe : terrestres (forêt humide et fourrés d'altitude, forêts sèches, milieux karstiques profonds, zones humides et rivières, formations côtières) et marins (récifs coralliens, mangroves, herbiers de phanérogames). Dans la forêt tropicale, les espèces de flore sont particulièrement riches avec 811 plantes à fleurs, 274 fougères, 84 espèces d'orchidées. Environ 3000 espèces d'insectes ont été décrites ; et, dans le Grand Cul-de-Sac Marin, 50 espèces de coraux ont été recensées.
Le territoire est également riche d'un héritage culturel amérindien ainsi que d'une histoire coloniale qui reste aujourd'hui la base de la culture créole guadeloupéenne.
Les effets positifs directs sur la biodiversité sont nombreux : préservation des corridors écologiques ; lutte contre les espèces invasives (poisson-lion) ; conservation d'espèces terrestres et marines menacées et rares (dont les tortues marines, l'iguane des Petites Antilles, la grive à pieds jaunes, les échassiers, les cétacés) ; surveillance du blanchiment des coraux ; projet de réintroduction d'une espèce emblématique, le lamantin.
Déclaration de l'EAGL :
Le rapport d'évaluation environnementale indique que la gouvernance est le thème le plus concerné par les bénéfices de la charte. La majorité des objectifs, orientations et axes sont concernés par une amélioration de la gouvernance. Le développement de la concertation publique, à travers l'encouragement de l'Agenda 21, est très favorable à l'émergence de nouveaux modes de gouvernance. Les actions de communication et de sensibilisation contribuent également à cette " bonne " gouvernance. Le renforcement des partenariats et de la gouvernance partagée, qui se traduit par le mode de fonctionnement du conseil d'administration du parc, mais aussi par la mise en œuvre conjointe de mesures, la sensibilisation et la formation des communautés. Les trois zones du parc national dont les limites correspondent chacune à un niveau de protection adapté aux valeurs identifiées dans le diagnostic : la zone centrale, où est mise en œuvre une protection maximale du patrimoine naturel, avec un encadrement strict des activités humaines ; et la zone périphérique (aire potentielle d'adhésion et aire marine adjacente) où les communes volontaires s'engagent dans une politique de développement durable, en appui à la protection du cœur du parc national.
A l'issue de l'examen de la candidature du Parc national de la Guadeloupe, les membres de l'EAGL ont salué les efforts remarquables réalisés par l'équipe de gestionnaires pour la conservation des valeurs du site et ont souligné la qualité et la complétude du dossier. Les normes sont atteintes ou dépassées. Sur la base de ces éléments, les membres du groupe de travail ont voté à l'unanimité en faveur de la réinscription du Parc national de la Guadeloupe sur la liste verte de l'UICN.
Résumé de l'examinateur :
Présence physique à la réunion du 14/09/2018.
Vérification du rapport de la visite sur place